Face à la pandémie de Covid-19, le CHUIR a adopté une stratégie de riposte anticipatif qui consiste à assurer une meilleure prise en charge des patients atteints de la Covid-19, notamment aux services de réanimation et des unités de soins intensifs.

Dès l’enregistrement du premier cas contaminé par la Covid-19 à Casablanca, le 2 mars 2020, le CHU Ibn Rochd a procédé au renforcement de ses infrastructures sanitaires, en particulier l’augmentation de la capacité litière des services de réanimation et le réaménagement d’autres unités de soins intensifs, puisque le Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd a eu la responsabilité de tous les cas nécessitant une prise en charge en réanimation dans la région Casablanca-Settat. Dans ce cadre, trois services de réanimation et trois services de soins intensifs supplémentaires ont été ouverts dès le début de la pandémie.

Ensuite, la situation épidémiologique s’est fortement dégradée au fil des jours, notamment après le déconfinement. Les cas sévères ou critiques ont grimpé de manière inquiétante, forçant les services de réanimation du CHU Ibn Rochd de vivre au rythme d’une mobilisation sans précédent pour veiller sur le grand nombre des malades Covid-19 admis dans ces unités.

Pour faire face à cette situation, la direction du CHUIR s’est mobilisée de nouveau pour multiplier le nombre de lits dédiés à la prise en charge des patients atteints de Covid-19 et ayant développé des formes graves de la maladie.

La capacité litière dédiée à la prise en charge de ce type de maladie au niveau de l’hôpital Ibn Rochd s’élève à 70 lits de réanimation et de soins intensifs, répartis entre services de réanimation et de soins intensifs. Malgré l’afflux considérable des patients en état sévère ou critique nécessitant d’être pris en unités intensives et services de réanimation, le CHUIR arrive à gérer la situation sanitaire de manière optimale.